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samedi soir (21 novembre) à 20h30 à la salle des fêtes de Sainte Enimie, projection du film "bulles d'exil" en présence d'un des 2 réalisateurs
 
ENTREE GRATUITE "
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Cinéma ce samedi
 
Une belle légende …
ramenée par Yves de son voyage en méditerranée…
« L'œil de Sainte Lucie »
 
Il s'agit de l'opercule d'un coquillage que l'on peut ramasser sur certaines plages après une grosse tempête.
La taille des opercules peut varier de 2 mm à 3 cm.
 
C'est au IV ème siècle que naquit la légende de Ste Lucie : une jeune fille de la noblesse Syracuse qui obtint la guérison miraculeuse de sa mère atteinte d'une maladie incurable à force de prières répétées à la Vierge Marie.
 
Vouant un culte et une dévotion sans limites à cette dernière, elle s'arracha les yeux et les jeta à la mer pour ne pas être détournée de sa foi et éloigner ses prétendants.
 
Toute entière tournée vers la prière, elle réalisa bon nombre de miracles.
 
En réponse à cette dévotion, la Sainte Vierge lui rendit la vue et lui donna des yeux plus beaux et plus lumineux ("Ochji belli e lucenti").
 
L'opercule du coquillage nommé le "Turbo Rugueux" que l'on trouve sur les rivages méditerranéens symbolise les yeux de Ste Lucie. En porter un, éloigne, dit-on, le mauvais œil et favorise la chance.
 
Il ne faudra pas le confondre avec l'opercule des mers chaudes  qui bien souvent est proposé à sa place.
 
Il est à noter que l'on retrouve des variantes de ce symbolisme dans tout le bassin Méditerranéen et au-delà (notamment en Indonésie).
 
En Italie et en Corse "l'œil de Sainte Lucie" est considéré comme un porte-bonheur.
Merci à Nora et Christian pour les photos
Hommage
Bravo les anciens !
 
   Aidé de ses fidèles: René Nurit pour la célébration des messes, Georges Martin pour la lecture des « morts pour la France », Claude Gosse et Pierrot Aragon porte-drapeaux, Charles Malaval à l’accordéon, Dédé Paulet  porteur de  gerbes, Jacquie Malaval à la distribution des bleuets  et entouré des autres anciens du secteur, Christian Rouvière, président local des anciens combattants de Ste Enimie a animé les cérémonies du 11 novembre à Prades, Ste Enimie, Quézac et continuera à La Malène dimanche 15.
   Un travail important : discours à préparer, invitations à envoyer, repas à prévoir, présence, paroles et musiques au cours des cérémonies…N’oublier et ne froisser  personne !Toute une organisation qui pèse sur les épaules de Christian et ses 76 ans…Bravo et Merci à lui. Avec les anciens, pas question de parler de « relève » ! Nous espérons bien que la paix continuera à régner dans notre pays…fini les anciens combattants…Mais le devoir de mémoire restera ?…
La cérémonie de 11 h a été très suivie par les Santrimiols ; elle a été relevée, par la présence de Mr Le Maire Alain Chmiel et nombre de conseillers municipaux, Mr le président de la communauté de communes François Gaudry, Mr le Maire de La Malène Jean-Luc Aigouy accompagné de Francis Flourou porte-drapeau des médaillés militaires ; le chef de la brigade de Ste Enimie, Le chef de corps des sapeurs- pompiers Claude Barbut et ses nombreux jeunes volontaires ...Même des coups de feu d’un chasseur perché sur un rocher au-dessus de l’ermitage : il semblait rendre hommage à la longue liste des « morts pour la France » !…
L’apéritif  offert par la municipalité servi par de charmantes conseillères et le délicieux repas  familial à La Calabraise ont clôturé la commémoration Santrimiole avant le départ des anciens pour la cérémonie de Quézac…Une bien belle et amicale journée du souvenir avec le soleil pour complice…
Tenez le coup les anciens ! on compte sur vous pour le 19 mars 2016 date du « cessez le feu en Algérie ».
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Car cet élevage ovin séculaire, emblématique des Cévennes et des Causses, a mobilisé depuis des décennies des investissements humains et financiers à tous les niveaux des collectivités territoriales (départements, régions, État et jusqu'à l’Union européenne), des organismes professionnels, le Parc national des Cévennes, ainsi que de nombreux chercheurs scientifiques. Tous ces acteurs, et en premier lieu les éleveurs et bergers, ont permis de sauvegarder une activité pastorale essentielle au maintien d’espaces ouverts où sont reconnus aujourd'hui des habitats naturels et des espèces remarquables.
 
Col de Salides. Parc et cabane
C’est pourquoi, face à l'urgence de la situation et dans l’état actuel des techniques de contrôle des prédateurs, les signataires (solidaires à divers titres, professionnel ou personnel, des éleveurs et bergers) attirent l’attention sur l’incompatibilité entre la présence permanente d’une population de loups et l’exercice d’un pastoralisme extensif, sédentaire ou transhumant, acteur fondamental du maintien et de l’évolution des « paysages culturels de l’agropastoralisme des Causses et Cévennes », tels qu’ils ont été consacrés comme éléments du patrimoine mondial par l’UNESCO en juin 2011.
 
Relayant l’avis des éleveurs transhumants, ils demandent aux pouvoirs publics d’autoriser des tirs de défense en cas d’attaque des troupeaux, y compris en zone cœur du Parc national des Cévennes, parc habité où des actions de chasse sont pratiquées. En cela ils sont en accord avec la demande faite aux ministres concernés (Écologie et Agriculture), par le Préfet de la Lozère et le Président du Conseil d’administration du Parc national des Cévennes.
 


Jean-Luc Bonniol, anthropologue, Professeur émérite, Université d’Aix-Marseille
Anne-Marie Brisebarre, ethnologue, Directrice de recherche émérite, CNRS
Daniel Crépin, Ingénieur en retraite, ministères de l’Agriculture et de l’Ecologie
Jean-Claude Duclos, Conservateur en chef honoraire, Vice-président de la Maison de la transhumance
Gaël Glandières, Agrégé en sciences de la Vie et de la Terre
Magali Jouven, Enseignant-chercheur en zootechnie
Pierre Laurence, ethnologue, Ingénieur agronome
Guillaume Lebaudy, ethnologue, Chercheur associé à l'IDEMEC, Doctorant à l’EHESS
Pierre-Louis Osty, agronome, Directeur de recherches honoraire, INRA
Audrey Pégaz-Fiornet, ethnologue, Doctorante à l’EHESS
Daniel Travier, Conservateur fondateur du Musée des vallées cévenoles
Pierre-Marie Tricaud, Ingénieur agronome, Architecte-paysagiste, Expert paysages culturels du patrimoine mondial
Michel Verdier, Photographe très investi sur le pastoralisme et la transhumance ovine.
draille Mont Aigoual
Des chercheurs soutiennent les éleveurs contre le loup
 
C’est une première : des chercheurs, ethnologues et anthropologues pour la plupart, des scientifiques, un photographe, demandent dans une lettre ouverte que les éleveurs des Causses  puissent faire des tirs de défense contre le loup
 
Col de Salides en Lozère
Les éleveurs de brebis ont façonné les paysages  ouverts des Causses depuis le néolithique. . En outre, l’élevage des troupeaux conduits par des bergers  a favorisé une faune et une flore exceptionnelles. Cette symbiose des éleveurs et du territoire a été reconnue en juin 2011 par l'UNESCO, en inscrivant « Les paysages culturels de l'agropastoralisme des Causses et les Cévennes » dans la liste du patrimoine mondial.
Or, les attaques de loups se multiplient sur les troupeaux, mettant en péril une activité millénaire et toute l’économie locale. Les loups ont toujours rôdé autour des troupeaux, ce n’est pas une nouveauté. Ce qui est nouveau, par contre, c’est l’interdiction faite aux éleveurs de défendre leurs bêtes. Le prédateur est intelligent : il se sert sans crainte de jour dans les troupeaux de brebis, proies tellement plus faciles à attraper qu’un animal sauvage.
Devant la catastrophe annoncée, une poignée de chercheurs en accord avec les éleveurs,demandent que les pouvoirs publics accordent aux éleveurs le droit de faire des tirs de défense y compris dans le parc national des Cévennes.
"Nous découvrons peu à peu les macabres détails de la tragédie de vendredi soir 13 novembre. Mais nous savons d'ores et déjà qu’il s’agissait d’un attentat prémédité, destiné à répandre la haine dans la société française et le reste du monde .
Aujourd'hui, une fois encore, nous traversons une innommable tragédie, des faits de guerre envers des civils innocents et désarmés. C'est la seconde fois cette année que nous nous retrouvons ici, notre pays est en guerre, nous devons malheureusement nous préparer à la multiplication de telles attaques lâches et aveugles qui cherchent à saper les fondements mêmes de nos sociétés en insinuant la peur dans nos esprits.
Elles sont une atteinte à notre humanité, à notre tolérance, à notre liberté, au respect que nous nous devons les uns aux autres; aux valeurs qui sous-tendent le monde…
C’est en ces moments sombres que les liens basés sur la solidarité et le partage, peuvent prendre tout leur sens. “Nous sommes unis”, maintenant plus que jamais avec les citoyens et citoyennes du monde entier, nous essayons tous de prendre la mesure de ce qui s’est passé.
Défions la logique meurtrière derrière cette attaque en montrant que, même en ce jour horrible, notre espoir sera plus fort que la peur, la tristesse et la douleur, que nous éprouvons tous en ce moment.
Ensemble, faisons une nouvelle fois briller l’unité dans l’obscurité avec tristesse et espoir,..
Nous avons tous en ce jour, une pensée pour toutes les victimes et leurs famille, en leur honneur, nous allons observer une minute de silence et de recueillement. Je vous remercie"
 
Alain Chmiel, maire de Ste Enimie
 
moment de recueillement très  émouvant et sincère...
La Marseillaise a retenti aussitôt après le mot de notre maire, les Santrimiols se sont séparés ensuite
 
 
La lettre ouverte :
 
LE PASTORALISME CÉVENOL ET CAUSSENARD MENACÉ PAR L’INSTALLATION DES LOUPS
Depuis leur arrivée à la mi-juin sur les estives du mont Lozère, les éleveurs d’ovins transhumants voient leurs troupeaux victimes d’attaques répétées d’un ou de plusieurs loups. Le poids de cette menace permanente est matériellement et psychologiquement insoutenable pour ces éleveurs et bergers. Si les pertes en nombre d’animaux restent à ce jour limitées – pour combien de temps ? – c’est au prix d’une surveillance renforcée du troupeau, de jour comme de nuit, par tous les temps. Dans ce contexte, certains envisagent d’abandonner les estives du mont Lozère à plus ou moins court terme, voire dès cet été.
 
Plus largement, si rien n’est entrepris pour y mettre un terme, l’installation des loups affectera le pastoralisme tant sur les territoires d’estives (mont Lozère, massif de l’Aigoual, hautes Cévennes…), que sur les espaces essentiellement valorisés par des élevages sédentaires (Causses de Sauveterre, Méjean, Noir, Larzac et autres Causses méridionaux). Les dispositifs préconisés pour la protection des troupeaux (parcs électrifiés, patous, aides-bergers…) présentent l’inconvénient majeur d’être coûteux et d’une efficacité limitée : le constat s’impose dans les Alpes, en dépit des efforts des éleveurs et bergers, depuis 15 ans pour certains. Quant à l’effarouchement, il n’aboutit qu’à déplacer le danger vers d’autres bassins d’élevage proches et à déranger la faune locale. À brève échéance, c’est donc toute une région de moyenne montagne où l’existence même de l’activité pastorale en système extensif, déjà fragile, sera mise en cause.
 
Mais les cessations prématurées d’activité, l’abandon de projets de reprises d’exploitations et de troupeaux par de jeunes bergers auront des conséquences bien plus importantes. En effet, le maintien d’élevages autonomes, respectueux de l’environnement et supports de production de viande et de fromages de qualité, est conditionné par ces modes de valorisation pastorale. Au-delà de la perte d’emplois et d’habitants, la ruine de ces activités d’élevage signifierait l’échec de la politique de développement et d’accueil de la région.
Samedi 14 novembre novembre dès 19 h….
 
…A la salle des fêtes de Ste Enimie, avait lieu le banquet annuel des sapeurs- pompiers servi par la maison Gache, traiteur de Chanac. Le menu a été très apprécié des plus de 50 convives présents, parmi lesquels on notait comme toujours nombre d'élus locaux dont les cinq maires des communes du canton, le président de la communauté de communes, Me Valérie Fabre adjointe au conseiller départemental,  des autorités :le lieutenant-colonel, le commandant, Les 17 jeunes sapeurs volontaires , 5 adorables jeunes femmes et 12 jeunes  hommes, ont très bien accueilli les sept« anciens » et leurs épouses, toujours en pleine forme ! « Quand on entre chez les sapeurs-pompiers », nous dit Christian R., ancien chef de corps, «  je pense que l'on entre dans quelque chose dont on ne peut plus se défaire... »
 
   Dès l'apéritif, on est frappé par la convivialité qui règne entre les participants. Est-ce dû au nécessaire esprit d'entraide qui doit exister au sein d'un Centre de Secours?...Toujours est-il que la joie et le plaisir de se retrouver se lisait sur les visages de tous les convives.
   Un   jeune  du village a envie d'être pompier à Ste Enimie et sera « accueilli avec joie ». Une profession où chaque jour apporte un renouveau par la diversité des opérations soudaines et imprévues qui demandent de mettre en pratique les plus nobles qualités de l’homme…Une profession où l’on apprend à connaitre et aider ses semblables : un grand métier, peut-être plus…Une aventure !
 
   A l'heure des discours, Claude Barbut, lieutenant chef de corps du centre depuis  1999, a débuté par ces mots : « Nous sommes choqués, atterrés et révoltés de voir que la France a été frappée ce vendredi soir 13 novembre à Paris, par le terrorisme le plus odieux. Nous partageons le chagrin des familles des victimes. Nous pensons  aussi, aux blessés, aux secours, aux forces de sécurité... Ces attentats ne sont pas seulement une attaque contre Paris mais une attaque contre toute l'humanité et nos valeurs universelles » ; il a demandé à l'assistance de respecter une minute de silence à la mémoire de toutes ces  victimes et un moment de recueillement en la mémoire  de Régine Gerbail, Maire de Montbrun, décédée si jeune, il y a à peine un mois… ainsi que pour  Émile Malaval l'un des membres fondateurs de l'amicale, décédé tragiquement en Avril dernier. .  Après la prise de parole du colonel, de Me Fabre et de François Gaudry au nom des 5 maires présents,  5 pompiers ont été à l’honneur : Nora, Gaël, Alexis, Thibaut, Philippe promu sergent. Nous les félicitons sincèrement…Les Pompiers méritent bien la reconnaissance de tous : « Aujourd'hui, je suis heureux de voir que la caserne de Ste Enimie est toujours là, que la relève est assurée et qu'ils sont encore meilleurs que nous »,  nous confie Christian B., un des anciens.
 
    Merci aux organisateurs pour cette belle soirée,  en particulier à Gaël, jeune président de l’amicale,…de biens  agréables moments …dans une atmosphère tout à fait amicale où chaque participant a trouvé de la joie, de la bonne humeur et beaucoup de chaleur en ce soir de novembre où les températures ont bien baissé et où la nuit est tombée si vite qu’aucun des participants ne l’a vue arriver !
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Michel Paradan, Denis Carminati, Dédé Bancillon, Kiki Chaud
Alerte aux frelons d'Asie
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Cérémonie du 11 novembre
En présence des anciens combattants, des représentants de la sécurité publique et civile, de Mr le Maire de la Malène, des Santrimiols, Messieurs Christian Rouvière, Président des anciens combattants, et Alain Chmiel, Maire de Sainte Enimie, ont présidé la cérémonie du 11 novembre. « Ce 11 novembre 1918 s’achevait la première guerre mondiale d’un XXe siècle qui allait connaître d’autres tragédies collectives. Cette journée nationale pour la commémoration de la Victoire et de la paix nous rassemble pour rendre hommage à  l'ensemble des morts pour la France. Nous gardons en mémoire l’Armistice signée dans la forêt de Compiègne.Entretenir la flamme est d’autant plus important aujourd'hui qu'il n'existe plus de témoins ni d'acteurs directs de ce conflit. Cette guerre que l'on aurait pu éviter comme toute guerre, bouleversa le monde entier. Sur les champs de bataille d'Europe, des milliers de soldats coloniaux se sont joints aux européens pour combattre  l’ennemi: fantassins marocains, spahis algériens, tirailleurs d’Indochine et du Sénégal (…   ).Nous rendons  aujourd’hui un hommage à tous les combattants de toutes origines et de tous grades.Nous devons préserver  ce devoir de mémoire afin d’éviter aujourd'hui aux pires nationalismes et aux haines de resurgir. Travaillons ensemble  à l'union des peuples et des citoyens pour construire un espace de Paix, de prospérité, et de solidarité qui a tant manqué à nos aînés... » rappelait Christian  .
Après l'hommage rendus aux morts de la commune durant toutes les guerres,  de la minute de silence, sur un air d''accordéon   et du chant de la Marseillaise, plusieurs enfants, accompagnés du Maire, ont déposé une magnifique gerbe.
Le verre de l'amitié était offert dans la salle des fêtes suivi d'un repas du terroir à la Calabraise.
E.G.
 
Avec cette chaleur inattendue, nous avons beaucoup d'insectes et surtout des frelons d'Asie qui, rue de la Combe à Sainte Enimie, mène une activité trépidante et belliqueuse sur les derniers raisins de nos vignes.  Si un nid a été repéré aussi à Pougnadoires , nous ne savons pas d'où viennent ceux de Sainte Enimie et la Mairie nous demande de signaler, rapidement, tout autre nid.
Rappelons que leurs piqûres douloureuses ont des effets équivalents à celles des abeilles ou des guêpes. Elles ne sont pas mortelles pour l'Homme (sauf allergie). Cependant, cette invasion de cette espèce exogène est extrêmement dangereuse pour les ruches. En effet, ces frelons se placent à leur entrée et tuent toutes les abeilles ouvrières. Certains apiculteurs nous signalent aussi que les frelons d'Europe attaquent de la même manière.
Selon  la première publication scientifique sur la structure et l’évolution des colonies des frelons d'Asie, les biologistes ont ainsi pu quantifier la bête : un nid produit 13 000 individus entre avril et décembre, avec un maximum de 2 000 individus présents au mois d’octobre, et au moins 550 femelles sexuées, celles qui assureront la descendance l’année suivante. « Elles partent par vagues successives à l’automne et, quand on connaît sa capacité de dispersion de 60 kilomètres, il est clair qu’aucun piégeage ne peut freiner ce front d’invasion », explique Quentin Rome, responsable du programme d’étude du frelon asiatique au Muséum national d’histoire naturelle.
Au printemps, ce sont elles qui, sortant de leur léthargie et de leur cachette saisonnière, fabriquent un nid, généralement dans un arbre, puis y pondent et reconstituent une colonie. Et quel nid ! Composé de différentes galettes de papier mâché, il peut atteindre jusqu’à 1 m de haut et 80 cm de diamètre.
La seule solution pour se débarrasser du frelon asiatique, arrivé dans l’Hexagone par le Lot-et-Garonne à la faveur d’une importation de poteries chinoises en 2004, et qui a désormais colonisé 70% du territoire français, serait de tuer toutes les reines, sans exception.
A signaler que le piégeage favorise la survie des reines en les privant de batailler à mort contre leurs congénères prises dans le guêpier car 95 % des frelonnes, comme des frelons, ne survivent pas à l'hiver. Donc celles qui restent en vie, 95 % aussi meurent à leur tour en combat singulier avec leurs sœurs et cousines.
Donc, la municipalité de Sainte Enimie fera appel à des professionnels pour les éliminer et vous demande de les contacter si vous remarquez la présence d'un nid.
E.G.
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Edito du 20 novembre 2015
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