Moins de monde en ce premier dimanche d’octobre à l’ermitage de Ste Enimie et surtout moins de « locaux » : 30 de moins que l’an dernier nous dit Pierrot !... Ce pèlerinage est une tradition depuis le moyen âge…Les pèlerins venaient de loin, à pied, par tous les temps ce jour-là, pour vénérer la sainte !
la veille, malgré la pluie, 5 bénévoles : Annie, Vivi, Les 2 Christian et Charles se sont « décarcassés » à préparer la chapelle : la nettoyer, la fleurir, la sonoriser…Le père Nurit, comme à son habitude, a prévu de beaux chants repris en chœur et un prêche plein d’espoir en ce dimanche de la création !..
Trois jeunes : Pascal et Lili, fidèles au poste, aidés de Virginie, ont vendu les traditionnelles brioches autour du verre de l’amitié qu’ils ont préparé et servi sous les marronniers, avec le sourire...C’est vrai, il faut dire que le temps n’était pas de la partie…
Froid le matin, peu ensoleillé mais pas de pluie …De quoi nous plaignons nous ? Nous avons de la chance par rapport aux Alpes Maritimes où au moins dix-sept personnes ont perdu la vie dans des inondations consécutives aux très violents orages qui se sont abattus ce samedi soir !
Au village, peu d'exposants au vide-grenier, la vente de délicieux manouls a connu son petit succès habituel, les chineurs ont été un peu plus nombreux l’après-midi.
Maintenant, en ce 1er dimanche Octobre, outre le pèlerinage de Ste Enimie, on fête aussi les grands-pères- plus de six millions de nos jours – c’est une fête assez récente puisqu'elle n’a vu le jour qu’en 2008 (la fête des grands-mères existe depuis 1987). Franck Izquierdo en est l'initiateur, soutenu par le secrétariat d'État chargé des aînés. La fête des grands-pères n'est pas encore bien intégrée dans les esprits. Néanmoins, elle fait son chemin et fait parler d’elle. Quelques familles se sont réunies autour d’un bon repas, pèlerinage oblige ou nouvelle tradition familiale ? C’est quelque chose, quand-même, non?
Ça fait sourire les plus sentimentaux d’entre nous, ça fait rouler des yeux les plus cynique mais ça fait souvent remonter ce sentiment tellement particulier qui combine l’énervement face à l’obligation familiale à la mélancolie naissante en pensant qu’un jour, ces traditions ne seront plus que des souvenirs.
Merci aux bénévoles de « culture et loisirs » de perpétuer cette tradition de fête votive qui tient tant à cœur aux vieux Santrimiols. Bonne fête à tous les grands-pères -de plus en plus jeunes- et …au, 1er dimanche d’octobre 2016, pour relier les 2 P. (pèlerinage et pépés) autour d’une belle fête ensoleillée si Dieu et Ste Enimie le veulent !