Passionnés de Tango à Sainte Enimie
Voici 104 ans naissait Raymonde Lenain née Mathieu. Elle n'a pas eu le temps de connaître son père ni ses oncles ! ...Tous tués pendant la guerre de 14-18!
Après sa petite enfance à Ste Enimie, elle fit de brillantes études qui la menèrent à des postes de responsabilité aux P.T.T.
Cinq enfants naquirent et assurent la descendance de la famille: Aujourd'hui, 25 arrière-petits-enfants !
Toujours en bonne santé, entourée de ses enfants, Raymonde est ravie lorsque l'on évoque les jours heureux passés dans son cher village...Très heureux anniversaire à notre doyenne de la part de la municipalité et des Santrimiols...
Monsieur Paul LADET, Compagnon du devoir, est décédé à l'âge de 75 ans après une longue maladie .Ses obsèques ont été célébrées lundi 17 août 2015, à 15 h 30, en l'église de Champerboux. Frère d’Auguste Ladet de Champerboux, Paul vivait à SAINT-SÉRIÈS dans l’Hérault. Dans sa jeunesse, il avait sculpté le bel écusson de Ste Enimie que l’on peut admirer encore sur le fronton de la mairie.
Toutes nos condoléances à Jeanine LADET, son épouse ; Nadine, Christiane, Muriel, Éric : ses enfants ; à Émeric, Emma, ses petits-enfants ; à sa belle-sœur Jacqueline;à ses neveux et nièces – en particulier Elisabeth et J. Claude PUECH- ; ses cousins et cousines, toute sa famille dans la peine.
Nos peines
LE TERME DE DEUX ANNEES DE TOURNAGE A LA FERME DE BOISSETS.
Après une semaine de tournage en juillet 2014, l’association CLAPVIDEO vient de finaliser ce projet qui lui tenait à cœur : relater le rôle des paysans dans la résistance.
Deux semaines de tournage à Boissets.
Samedi 1er août 2015. Il est 12h30. L’équipe technique s’apprête à filmer la dernière séquence de cette deuxième semaine de tournage. « C’est la guerre Mathilde ! ». Dans la petite cours intérieure de la ferme des Boissets, Chantal et Philippe révèlent les caractères bien ambigus et ambivalents des deux personnages de Mathilde, la française et Karl, l’officier allemand.
Les paysans : ces hommes et ces femmes de l’ombre.
Avec « Un jour où l’autre », le réalisateur Jean SOULET a voulu mettre en lumière le rôle des paysans dans la résistance. L’histoire se déroule pendant la 2ème guerre mondiale, dans le courant du mois de mai 1944, peu de temps avant le massacre du maquis Bir Hakeim à la Parade. Le débarquement approche.
Après une recherche documentaire fouillée et grâce aux conseils éclairés de l’association Maquisards Reconstitutions, CLAPVIDEO a essayé de rester au plus proche de la réalité de cette triste période de notre histoire.
La ferme des Boissets constituait le lieu idéal pour ce tournage. Cette épopée n’aurait pu avoir lieu sans le concours précieux de l’association des Amis de Boissets.
Un long métrage en noir et blanc
Le film a été tourné en noir et blanc. Un travail de colorimétrie sera réalisé en vue de parvenir aux tons des films de l’époque.
Clapvidéo et le patrimoine de la Lozère
L’association CLAPVIDEO a pour objectif de mettre en valeur des éléments patrimoniaux de Lozère. Relater ces évènements douloureux, le courage et la valeur de ces hommes et ces femmes de l’ombre. Nul doute que tout le monde comprendra l’importance du devoir de mémoire et de la transmission de ces valeurs de génération en génération.
Et maintenant ?
Il reste encore du chemin avant la finalisation du film. Jean SOULET et Christian KASZUBA vont maintenant s’atteler à la lourde tâche du montage.
Les spectateurs pourront découvrir le film à partir du printemps 2016.
Un bel oiseau au-dessus de Ste ENIMIE :
L’hélicoptère de secours !
Le cœur se serre toujours quand on perçoit une sorte de grondement de plus en plus puissant au nord du village et qu’on voit soudain tournoyer l’hélicoptère jaune et rouge au-dessus de Ste Enimie…Encore ?...Que se passe-t-il ?... Qui est la nouvelle victime du destin?…Beaucoup d’interrogations avant que ce bel oiseau ne puisse se poser sur la gravière de l’autre côté du pont ou côté village, parfois à la base de plein air; toujours pour secourir malades ou accidentés aidé par les pompiers bénévoles. Cet hélicoptère de la Sécurité civile baptisé Dragon est affecté à la Lozère, pour des missions de secours, pour le Samu et les pompiers. …Hélas ou heureusement, il se pose trop souvent dans notre beau village médiéval….
Les autorités lozériennes, se sont battues il y a déjà plus de 5 ans pour l’avoir le plus longtemps possible . L’engin est armé de 9 heures du matin jusqu’au coucher du soleil. Il permet aux équipes de secours de gagner au moins une heure par rapport à une intervention terrestre.
La moyenne d’une intervention est estimée à 60 minutes, dont 32 minutes de vol. Il est adapté à toutes les missions en milieu périlleux, et permet de remonter en une fois la victime et son sauveteur comme dernièrement en direction de Florac. Il est équipé de jumelles de vision nocturne et d’un phare de recherche, qui "à 300 m éclaire un terrain de football",
Il offre la possibilité d’intervenir sur tout le département. Des interventions primaires ou primo-secondaires, avec transfert vers les CHU de Montpellier, Clermont-Ferrand, Rodez ou Saint-Étienne. Et aux pompiers, "il permet de gagner du temps, ce qui est important pour l’évacuation des victimes". Les pompiers n’ont plus à faire trois heures de route pour se rendre sur les sinistres, notamment dans les Gorges ou les Cévennes !
Les 170 tangueros et tangueras sont venus de tous les coins de France pour la 3ème édition de l'association Enimie Tango. Créée par Mireille Sartre, cette association a pour but « de faire vivre le Tango en Lozère comme permettre aux danseurs de découvrir la région ». Tous les ans maintenant, ils se réunissent le dernier weekend d'août, dans la salle des fêtes, à quelques mètres de la source de Burle, dans la bonne humeur et le plaisir de se retrouver, car ils se connaissent presque tous.
Samedi 29, en début d'après-midi, les premiers se sont lancés sur la piste sous l'œil curieux des villageois. A 17h, une dizaine de débutants sont venus s'initier à cette danse d'Argentine. Mais le soir, la salle a été vite envahie par les participants. Autour de la Marquisette pour l'apéritif suivi du repas servi en terrasse et à l'intérieur. Dans une ambiance feutrée de la douceur de la soirée, le fameux DJ Bernado (tangomiamor.fr) a orchestré la musique. Les couples se sont formés selon le code Mirada : l'homme regarde une dame en penchant la tête de loin, si celle-ci incline la sienne, il se dirige vers elle pour l'Abrazo et ils entament les pas de danse Milonga. Toujours dans le sens inverse des aiguilles d'une montre. Tout d'abord, la Tanda, un bouquet de 3 à 4 tangos sans transition, suivi de la Cortina (musique de transition pour des rocks, des valses...). temps qui permet aux danseurs de se séparer et changer de cavaliers.
Des moments fabuleux de grâce, de légèreté, de délicatesse et simplement de beauté ! La cavalière garde la tête penchée sur l'épaule de son cavalier qui, lui, la protège de tout impact avec un autre couple. Un monde de la danse galante et raffinée car les tenues sont magnifiques. Robes moulantes, décolletées et talons hauts pour les femmes, pantalons larges d'Argentine pour les hommes. Le dimanche, les discussions étaient toujours aussi animées avant la première Milonga...Félicitations à Mireille Sartre pour cette heureuse initiative, un pari osé et réussi : conjuguer Tango, tourisme et évasion !
E.G.
Les Petits obus de mortier, datant de la guerre de 14-18, déposés dans une benne à la déchetterie de Ste Enimie mi-août, sont désactivés.
La déchetterie a été rapidement ré ouverte
Les déchets de guerre n’ont pas de filière. Les vieilles munitions tuent, polluent et sont les ennemis de la biodiversité. Chaque année, sur le territoire français, 500 à 800 tonnes de munitions anciennes, abandonnées, dégradées, imprévisibles et plus dangereuses encore qu’au moment de leur fabrication sont découvertes, collectées, regroupées, neutralisées ou entreposées dans l’attente de leur élimination finale. La grosse part de la collecte se fait dans le nord et l’est mais on en retrouve partout !.
Au cours de la Première Guerre mondiale, 112.600 tonnes de munitions chimiques ont été employées. Les principaux pays utilisateurs ont été par ordre décroissant l’Allemagne, la France et la Grande-Bretagne. Aujourd’hui, des munitions chimiques abandonnées sur les terrains de la guerre menacent encore les travailleurs des sols et des sous-sols, les populations, les animaux et l’environnement.
Preuve, s’il en fallait encore une, de la mauvaise gestion de l’Après-Guerre, il arrive, comme chez nous, que des obus ou des grenades soient déposés dans des déchetteries dans les bennes à tout venant et à ferraille.
Il n’y a pas eu d’armistice pour les déchets de la grande guerre…
l’Université rurale nationale « Ensemble, inventons les ruralités de demain »
qui se déroulera les 9, 10 et 11 octobre prochains à Florac, organisée par Fédération de Lozère et de la Confédération nationale des Foyers Ruraux.
Le parc national des Cévennes soutient cette manifestation.
Vous trouverez en pièce jointe le document programme de l’Université.
Les inscriptions sont ouvertes à tous les habitants, élus, adhérents ou pas des Foyers Ruraux.
Edito du 4 septembre 2015
Cette semaine :
Réponse du qui est qui de la semaine dernière
Plus de peur que de mal !
Invitation
« UN JOUR OU L’AUTRE » :
Des nouvelles de notre doyenne Santrimiole
Photo semaine dernière : J. Claude Lafforgue et un copain d'été plongent du gouffre de Barrandon en 1957....Ce coin du Tarn face au village est toujours fréquenté et apprécié par les jeunes Santrimiols...
Merci à JC Lafforgue pour la photo
lasantrimiole.fr / Xiane
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