Adieu Emile
 
   Après l’avoir cherché en vain pendant plus de quatre mois, Emile Malaval a été retrouvé vendredi 17 avril au soir par un jeune moniteur du centre de plein air de Ste Enimie….Il était plus loin, plus haut que ce que chacun croyait … Tristesse et soulagement se sont mêlés…
 
   Emile est né d’une famille Santrimiole le 6 novembre 1930. Après avoir quitté l’école communale il fait ses études à Mende à St Privat. Il travaille dans une carrière de « bresel » sur le causse. Il part faire son régiment au Maroc puis entre dans les pompiers, où il répondra toujours présent à l’appel de la sirène, avec ses amis René, Dédé, Marcel, Christian, Pierrot…Il travaille la terre avec son père Jean.
   Après son mariage en 1957 avec Denise Bessède de Mende, naîtront trois garçons : Jean-Noël, Pascal, Éric. Dans les années soixante, Emile tient un kiosque dans la descente de la gravière ; il fabrique des glaces artisanales très appréciées…puis avec Denise, il ouvre un magasin de souvenirs qu’il agrandira et embellira sans cesse.
   Il participe à la vie de son village qu’il n’aime pas quitter, occupant ses loisirs entre sa famille, ses amis, son jardin, les associations. Depuis la retraite, chaque matin, il « montait au Serre » son quartier natal, s’arrêtait dans son église, avant d’aller aux courses et boire un petit café avec les amis ; L’après-midi, c’était sa promenade d’une heure ou deux, à pied, sur les routes ou dans les sentiers caillouteux qu’il connaissait par cœur.
 
   D’un caractère très travailleur, sérieux, Emile avait l’estime de toute la population, sa droiture, sa gentillesse, sa franchise envers tous étaient remarquables. Il laisse d’immenses regrets auprès de toutes ses connaissances.   A son épouse Denise, ses enfants, ses petits -enfants, parents et alliés, ses amis, nous présentons nos plus sincères condoléances et leur disons notre grande tristesse. « Il était le meilleur des pères, le meilleur des grands-pères… »
 
   Ses Obsèques religieuses, célébrées par son ami le père René NURIT aidé des « Christians », ont eu lieu Samedi 25 avril. Une foule de parents, d’amis, de pompiers, de personnes ayant participé à ses recherches de toute la Lozère et au-delà, est venue lui rendre un dernier hommage et l’a accompagné jusqu’à son inhumation dans le caveau de famille au petit cimetière de Sainte-Enimie où il allait souvent se recueillir sur les tombes de ses parents et de ses sœurs Paulette et Marguerite qu’il adorait. Adieu Emile, adieu Milou !
 
« Quand tu es heureux, regarde au plus profond de toi. Tu verras que seul ce qui t’apporte de la peine, t’apporte aussi de la joie. Quand tu es triste, regarde à nouveau dans ton cœur, et tu verras que tu pleures ce qui te rendait heureux » (Kahlil Gibran)
 

" La vie nous abîme tous, on n'y échappe pas.
Mais on peut se réparer et on se répare les uns les autres. "
 
Nos peines
- Christian (dit: Kiki) Chaud nous a quittés  lundi 27 avril, dans sa 67 me année, des suites d'une longue maladie.
Il sera incinéré à Cournon d'Auvergne (63800) , mardi 12 Mai.
  Il vivait dans le Puy de Dôme une partie de l'année.
  Il venait très souvent à Ste Enimie dans sa maison du pont où Il aimait passer l'été.
A ses enfants,sa cousine Suzanne, toute sa famille et ses amis dans la peine, nous adressons nos plus sincères condoléances.
  "Tristesse ! On passe la moitié de la vie à attendre ceux qu’on aimera et l’autre moitié à quitter ceux qu’on aime." -Victor Hugo-
 


- Nos condoléances et toute notre sympathie à François  et Audrey Robert qui ont perdu la sœur de François, âgée de 72 ans qui vivait en Allemagne.
Elle aussi a quitté ce monde à la suite d'une longue et douloureuse maladie.
"L’esprit oublie toutes les souffrances quand le chagrin a des compagnons et que l’amitié le console. -William Shakespeare-
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   Tous les élèves de l'école ont participé, durant une semaine entière, aux activités du Cirque Pacotille. C’est le plus petit des cirques mais quelle belle prestation !  Avec
« leurs autruches naines de Calédonie, leur loup blanc du Canada, leur antilope du Caucase – qui fournit lait de fromage à toute la famille -, leur lion du Sénégal et le tigre nain de Sibérie ! Zé le clown-magicien, Mimo la conteuse, Chetan l'acrobate-jongleuse, Noé le violoncelliste et Yoko, ancien ingénieur en informatique reconverti en « balayeur du cirque » ont ouvert les portes du merveilleux du rire, de la tendresse et de la poésie aux enfants.
Dès le premier jour, les élèves ont accueilli la famille Pacotille. Ils ont monté les gradins avec les artistes avant d'assister à leur entraînement. Mimo a conté des histoires du monde entier et de toutes les époques aux maternelles.
Zé a fait son « école de clown » : un spectacle interactif dans lequel les enfants ont été élèves-clowns d'un instituteur clown. Certains nous ont murmuré « on aimerait que l'école soit tous les jours comme ça ! » avant d'aller à la découverte des arts du cirque avec Chetan et Yoko : acrobaties, portées acrobatiques, équilibre sur boule et rolla-bolla, jonglages divers...
   Découvertes aussi des instruments de musique :
Guitares, accordéon, violoncelle, musiques et chansons pour toutes et tous ! Les plus petits sont partis à la quête des couleurs primaires bleu-rouge-jaune qui, mélangés dans une vieille marmite et assaisonnés d'une potion magique, se sont transformés en vert, violet, marron…
                             Et classe par classe, Mimo a reçu les enfants dans sa caravane pour leur raconter la vie du cirque Pacotille et a répondu à leurs questions.
                           Toutes ces réjouissances se sont achevées le vendredi sur un bouquet final qui restera gravé longtemps dans le cœur des enfants. L'après-midi, ils ont repris des chansons pleines de joie, de poésie et de bonne humeur : « Marguerite vous avez de jolis yeux.. », « Margot fait du vélo avec un trou dans son pneu... », « Le chemin de papa » de Jo Dassin et un poème "les saltimbanques" d'Apollinaire  dit par Maëlle Piriou, Hugo, Beka et Julie.
   Enfin un goûter pris au soleil devant la salle des fêtes avant le spectacle du soir par le plus petit cirque de toute une famille...Pacotille !
Allez les voir, ils sont célèbres dans l'Aveyron !Tous nos remerciements à l'équipe pédagogique pour l'organisation, à la Mairie et à l'APE Santrimini pour le financement de cette semaine ensoleillée pour les petits.
 
E.G.
…Trois ou Quatre jours fériés en semaine cette année en plus de cinq weekends. Une aubaine pour le tourisme !
 
   Voilà près de vingt ans, Pierre Larrouturou (homme politique français, membre du groupe socialiste, fondateur du parti Nouvelle Donne) proposait d’instaurer la semaine de quatre jours travaillés et trois jours chômés, préfigurant les controversées 35 heures.
 
    Au mois de mai 2015, l’idée, farfelue à l’époque, devient fortuitement réalité. La semaine qui débute ce lundi 27 avril s’achèvera par un weekend de trois jours en mai ; c’est la première d’une série de semaines à quatre jours en raison d’un triple effet calendaire:
- Le mois de mai compte cette année cinq weekends, ce qui arrive une fois tous les dix ans.
- Le 1er et le 8 mai tombent un vendredi, comme en 2009. (Cela ne se reproduira qu’en 2020).
 
Comme Pâques est advenu début avril (le 6), le viaduc de l’Ascension et la passerelle de Pentecôte suivent les semaines à quatre jours des deux jours fériés civils.
 
En 2016, il faudra se contenter d’un pont de l’Ascension tout début mai (du 5 au 8) suivi de la Pentecôte (14 au 16) car 1er et 8 mai surviennent un DIMANCHE : onze jours de weekends et fériés au lieu de 15 cette année !
    Pas de pertes économiques: le surcroît d’activité dans les secteurs du tourisme et du transport compense largement les pertes dans l’industrie, la plus impactée par la discontinuité du travail. La SNCF et les sociétés d’autoroutes réalisent en mai un mois plus rentable que juillet et août parce qu’il leur permet de cumuler flux normaux en semaine et flux exceptionnels le weekend. « Ces ponts permettent aux Français de découvrir les capitales européennes, mais aussi le patrimoine de leur pays (grotte, châteaux, monuments)… ou de s’adonner à des loisirs sportifs, ludiques et de santé ».
 
   Même si la météo joue un rôle déterminant dans le choix de partir ou pas, les hébergeurs, restaurateurs et prestataires du tourisme profiteront et c’est tant mieux de ces weekends longs dans toutes les régions!
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EXPOSITION
Des créations de la microcrèche
Le 3 mai 2015
 
Nous avons décidé d’exposer un florilège de nos œuvres originales.
 
Et en écho avec le travail de l’école nous proposerons quelques plants préparés par les petits.
 
Parlez-en autour de vous et venez nombreux.
 
Lieu : 2nd étage office du tourisme de Ste Enimie
Entrée libre
- Dimanche 3 Mai : Messe à SAINTE-ENIMIE ( 10 h 30) ( et non le samedi 2 mai comme indiqué sur le tableau des messes affiché à l'église)
 
                   - Dimanche 17 Mai : Pèlerinage à NOTRE DAME de LA MALENE
Extrait de son livre
8 Mai 1945 -Vendredi 08 Mai 2015 :70 ans déjà !
 
  Le 8 mai est un jour férié en France pour commémorer la capitulation de l'armée allemande lors de la seconde guerre mondiale. Ce jour a été déclaré férié le 20 mars 1953. Son caractère férié a ensuite été annulé, avant d’être rétabli par la loi du 23 septembre 1981, à la demande du président François Mitterrand.
 
   La signature de l’acte de capitulation a eu lieu dans la banlieue de Berlin le 8 mai 1945, vers 23 h, heure locale (soit le 9 mai vers 1 h, heure de Moscou;Les Russes commémorent d’ailleurs cette capitulation le 9 mai).
   Même si l’on parle de "Victoire de 1945", il a cependant fallu attendre la capitulation officielle du Japon le 2 septembre 1945 pour que la Seconde Guerre mondiale prenne fin.
 
   A Ste Enimie ce jour du 8 mai 2015 : Messe à 11 h célébrée par le père René Nurit ancien combattant ; Cérémonie devant le monument aux morts avec les anciens d'Algérie; apéritif offert par la municipalité ; repas à l’Auberge du Moulin (ouvert à tous : se faire inscrire auprès des restaurateurs (0466485308)
8 mai
 
    Notre village apprenait avec tristesse en ce
jeudi 23 avril 2015, le décès d’un autre Santrimiol
à la maison de retraite de L’Adoration à Mende:
Jean SEBELIN né le 1er septembre 1926 à
Valstagna en Vénétie. Lui qui aimait tant sortir,
marcher en solitaire était de plus en plus fatigué…
 
    D'Origine italienne de la vallée de Brenta,
Jean a suivi ses parents en France en 1931 à
Châteauneuf de Randon, puis, après 10 ans
de pérégrination à travers la France au gré
des chantiers d’électrification des campagnes,
à Aumont-Aubrac en 42. "La Lozère est encore
de tous, un endroit où l’on n’a pas crevé de faim" disait-il.
  Après son apprentissage à Cuisery (Saône et Loire) en 41, Il exercera sa vie durant la profession de mécanicien automobile : à Aumont -Aubrac, Mende, Ste Enimie.
   Tous ceux qui ont côtoyé Jean Sèbelin n’ignorent pas son périple en Europe de l’Est. De mai 44 à juillet 45, il fut déporté au titre de S.T.O. à Königsberg en Prusse Orientale à l’âge où les événements tragiques marquent toute une existence !
    Il s’installe durablement à Ste Enimie en 1948 et tombe follement amoureux de Simone Quet, sœur de notre amie Michèle  et fille du boucher Ferdinand.  Ils se marient en 1952. De leur union naîtront 3 filles : Marie-Claude, Joëlle, Véronique.  
   Jean, très adroit, s’installe près de l’église où il fait construire sa maison et son garage. Sa clientèle fidèle devient de plus en plus nombreuse. Connaissant tout le monde et connu de tous, il va aimer son métier mais aussi son pays, cette vallée du Tarn si semblable à celle de La Brenta ; il devient un vrai « Santrimiol ». Il monte aussi une station-service : Simone sert l’essence. Leur vie s’écoule paisiblement, en famille dans l’amour, la tendresse, l’affection. Ils ont la joie d’avoir des petits-enfants et arrière-petits-enfants qu’ils chérissent fort.
   A l’âge de la retraite, Jean et Simone transforment leur garage en magasins qu’ils tiennent d’abord puis louent…Simone meurt en juin 2003 des suites d’une longue et éprouvante maladie. Jean ne s’en remettra jamais…Il continue son chemin aidé de ses enfants, son frère Armand et de Arlette et Michèle ses belles-sœurs. On le rencontre très souvent « sur le pont » où il aime regarder le Tarn, la nature, le village parler aux gens de passage, renseigner les touristes ; Il est « le gardien du pont » jusqu’ au jour où sa santé l’oblige à se rapprocher de ses enfants et  habiter Mende : la résidence Piencourt puis l’Adoration depuis janvier 2013   où il s’est éteint jeudi 23 aux environs de 11 h entouré des siens.
   Ses obsèques religieuses, célébrées  par le père René NURIT, ont eu lieu lundi 27 avril à 15 h en l’église de Ste Enimie en présence de toute sa famille et de ses nombreux amis.
   A ses trois filles, leurs époux, leurs enfants et petits-enfants, son frère Armand et son épouse, à Michèle sa belle-sœur, à toute sa famille dans la peine, nous adressons nos plus sincères condoléances  et disons toute notre sympathie.
« La mort tombe dans la vie comme une pierre dans un étang : d’abord, éclaboussures, affolements dans les buissons, battements d’ailes et fuites en tous sens. Ensuite, grands cercles sur l’eau, de plus en plus larges. Enfin le calme à nouveau…mais pas du tout le même silence qu’auparavant, un silence, comment dire : assourdissant ». (Christian Bobin)
 
Les brèves de Michel G.
Télécharger les «breves» de Michel G.
Les « Stories » de Michel G.
 

Cette semaine Michel G.
vous fais partager une de ses «brèves»
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Edito du 29 avril 2015
Cette semaine :
Doucement, le soleil embrase le ciel,
Et voilà le village qui s’habille de miel,
Il est dix-neuf heures, il ne va pas tarder,
Soufflant ses sourires et ses jolies pensées.
 
Il passe chaque soir, mon beau géant bleu,
Toujours digne et courtois, mon grand Monsieur,
J'aime entendre son rire et ses éclats de voix,
Ses histoires,  ses contes, et le son de ses pas.
Je ne sais pas pourquoi,
Mais les choses sont comme ça,
 
Il reste dans mon cœur qu'il ne désertera,
Emile, si vous saviez ... vous allez nous manquer,
Mais comme vous le disiez : "On va continuer !".
Emile, mon beau géant bleu,
Je vous dis au revoir, et non adieu..
 
De Florence Couraud (rue basse à Ste Enimie)
Infos
Le cirque à l'école..
C’est parti pour la succession des ponts de mai
8 mai
Cévennes - Gorges du Tarn parlons-en !
A EMILE
Tristesse !
Nos peines
 
Et bien sur :
Une brève de Michel G.
Lors des travaux des gîtes de Mireille et Maurice pagès au lotissement l'enclos, l'entreprise Grousset pose pour la postérité, accompagnée d'Auguste Pagès ancien maire de Prades.
De gauche à droite :
Auguste Pagès, Gérard Albouy, Régis Grousset, Fabrice Maréchaux, Gilles Grousset
 
Merci à Rachel pour la photo
Réponse du qui est qui de la semaine dernière
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A EMILE
 
Tristesse !
 
C’est parti pour la succession des ponts de mai :
 
Le cirque à l'école..
 
Vous êtes habitant ou originaire du territoire Cévennes - Gorges du Tarn.
 
Quelle est votre vision de votre région ? Quelles sont selon vous, ses forces et ses faiblesses ? Quelles sont ses valeurs ?
 

Les réponses à ce questionnaire sont  essentielles, pour l’étude de positionnement menée par l’Office de Tourisme Cévennes, Gorges du Tarn.
Partager des valeurs, une identité, nous permettra de travailler de manière percutante notre communication, et rendre le territoire attractif et identifiable aux yeux du plus grand nombre.
 

Nous vous proposons de répondre à ce bref questionnaire (7mn)  anonyme,
 
Nous espérons une réponse avant le 1er juin 2015.
 

>>> Accès au questionnaire
 
lasantrimiole.fr      /   Xiane
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