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à l'heure de Noël
Depuis le début du mois, les villages de la commune, école, église, particuliers, ruelles, se mettent au rythme et aux couleurs de Noël. Voici quelques photos de Ste Enimie où chacun a essayé de nous donner cet esprit de Noêl, selon ses propres goûts et ses possibilités.La période de Noël est propice aux retrouvailles et un moment privilégié pour partager des moments chaleureux en famille ou entre amis : c'est très agréable de parcourir notre village médiéval à la tombée de la nuit et de découvrir le pont illuminé, l'ermitage, la mairie, l'église et sa crèche, le petit train des causses merveilleusement confectionné par Lili et Pierrot, et çà et là au détour des ruelles, des crèches, des sapins, des lutins qui nous souhaitent un joyeux Noël et une très heureuse prochaine année !On se sent comme dans un cocon douillet de paix et de joie....à mille lieux des problèmes du Monde...Nous sommes des privilégiés ...Profitons-en !
Du changement à la poste :
Nous apprenons que Fanny Loiseau a été nommée factrice titulaire à Villefort. Nous la félicitons et lui souhaitons une bonne adaptation dans ce beau Village...En espérant la voir souvent à
Sainte Enimie où son beau sourire et sa gentillesse vont nous manquer.
Fanny est remplacée par Audric, sympathique jeune de Teissonnières à qui nous souhaitons beaucoup de plaisir dans son nouveau métier de facteur .
Le loup est mort
Eh oui, il a été mangé mardi 18 décembre à la salle des fêtes de Ste Enimie par les 80 convives du repas du CCAS ! Préparé par l’équipe des Laubies avec une sauce aux crevettes ! Délicieux ! Rien n'est resté dans les assiettes...Hélas pour les agriculteurs, ce n'était pas le loup qui hante les causses mais un très bon poisson: le Loup de mer ou Bar commun. Un très bon repas, une ambiance festive avec Laurent Molinary; Pas de longs discours : Mr le Maire, Le père Nurit, Le président d'honneur des aînés de Lozère (notre ami Georges), notre pharmacien Guillaume et Christiane de La Burlo, nous ont dit qq mots sympathiques et n'ont pas oublié nos amis fatigués ou en maison de retraite ainsi que ceux qui sont partis vers l'au-delà et ont laissé un grand vide.
Le trou normand à la châtaigne et le champagne offert par François, notre maire, ont été fort appréciés et ont contribué à mettre plein de bonne humeur et de joie parmi les participants...Difficile de quitter la salle...des chocolats, des roses offerts par les adjoints...décidément, les aînés sont très gâtés dans notre commune ! Merci à tous et bonnes fêtes de fin d'année.
Repas du CCAS
Lyon fête les Lumières : visionnez une balade virtuelle
Petit trekking avec notre ami Matthieu
Les crèches Santrimioles
Petit jeu :
Chercher l'objet insolite dans toutes ces photos........
Le tourisme de « masse » a commencé réellement en 1956. A l’époque l’hébergement Santrimiol comportait 3 hôtels : 2 « grands », le Paris environ 20 ch. Et le Commerce :8 + 12 à l’annexe-; eux avaient des équipements sanitaires: lavabos, bidets, douches ou baignoires, WC à l’étage. Le 3ème, plus humble, était Les Gorges du Tarn, tenu par Raoul et Maria Leynadier ( actuellement café-resto chez Jean-Yves). Il possédait 12 chambres à l’annexe (tour, ancienne école) ; le confort se réduisait à de bons lits refaits chaque jour avec les draps blancs séchés sur la gravière, un lavabo par chambre,1 douche commune + 1 WC commun. Quand tout était rempli en juillet, août, Maria envoyait les touristes chez Josepou -une douzaine de lits- puis au couvent -10 lits-. ; là l’ hébergement était précaire : un grenier, les lits de 2 places alignés, séparés par des « rideaux » ( draps chez Josepou, couvertures chez les sœurs) ; chaque couple payait le droit de dormir, les WC étaient dehors – trous dans la terre vidés chaque fin de saison, le contenu servant d’engrais pour les jardins-, 4 lavabos dans un coin au couvent, petit déjeuner servi par les religieuses…rien chez Josepou : ses clients allaient faire la queue aux gorges, le matin, pour la douche et le petit déjeuner.( c’est ce qui explique que Maria préférait « remplir » Josepou avant le couvent !). Peu après, dans les années 60, les particuliers se sont mis à louer des chambres –Paule ou Raymonde par exemple; certains d'eux dormaient l’été sur des lits d’appoint pour tirer un revenu de leur propre chambre à coucher !
Le restaurant des Gorges était l'ancienne mairie, rachetée à la fin du 19ème siècle par Valentin et Maria Leynadier. Au 1er étage se trouvait le café-restaurant, au second leur habitation.Jusqu’en 1939, Le restaurant des Gorges était une écurie pour deux chevaux et une charrette. Valentin partait avec son fils Raoul environ une fois tous les deux mois à Corconne acheter le vin qu’il ramenait dans des tonneaux et revendait aux restaurants et aux épiceries du village. Cette écurie devenue garage a été transformée en resto-café en 1956 sur les conseils de Mr Bassager alors ingénieur des ponts et chaussées.
Le saviez vous sur les début de l'hôtellerie à Sainte-Enimie
Edito du 21 décembre 2012
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